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place pleine d'orangers - quartier de Santa Cruz à Séville
Espagne

Andalousie #3 : la grosse loose du 31 (à Séville)

place pleine d'orangers - quartier de Santa Cruz à Séville

Les paysages entre Cadiz et Séville sont lunaires, très secs. Jac est malade, nous faisons 3 ou 4 arrêts nécessaires à la reprise de ses esprits. La route est interminable.

Nous arrivons enfin dans Séville avec un bébé hurlant à la mort, on essaye de se garer pour la calmer, on manque de prendre une voiture sur le côté… ça commence bien….

Lorsque j’ai cherché un hôtel à Séville, je me suis attachée à trois choses : qu’il y ait un parking, qu’il ne soit pas trop loin du centre-ville et qu’il ne soit pas hors de prix. Ce que je n’avais pas vu venir, c’est qu’il serait à ce point pourri ! La chambre doit faire entre 5 et 7 m2, il n’y a qu’un lit en 140 pour nous 3, pas de lit bébé disponible et l’ensemble chambre/salle de bain n’a pas été retouché depuis au moins quarante ou cinquante ans. Après une micro sieste, Nounou et moi décidons de laisser notre conducteur malade se reposer seul.

Et me voilà partie à la découverte de Séville. Le centre-ville est à 5 minutes de l’hôtel (c’est déjà ça). Il y a énormément de monde dans les rues. Des rois mages dans tous les coins.

La ville est belle, très propre, vivante et joyeuse. Je suis sous le charme. Après quelques tapas sur la très charmante place San Salvador, on récupère Daddy pour un petit tour dans les boutiques. Mais le shopping est décevant, on ne trouve rien de plus que de grandes enseignes identiques à celles qu’on trouve partout. Mais bon, nous ne sommes pas forcément là pour magasiner 🙂

Le lendemain matin, nous sommes levés à 6 h 30 par une petite fille en grande forme. Des cernes jusqu’en bas des joues, nous partons visiter Séville presque by night ! On se dirige vers l’Alcazar, un palais fortifié du IXe siècle. La visite est intéressante, le palais comme les jardins sont somptueux, le soleil se lève doucement. C’est parfait.

En sortant de l’Alcazar, nous partons explorer le quartier de Santa Cruz, qui restera notre plus beau souvenir de la ville : des rues colorées, des places bordées d’orangers et presque aucune voiture.

Le 30 décembre fut une belle journée.

Le 31 moins.

Ce matin du 31 décembre, nous traversons le Guadalquivir pour visiter le quartier de Triana qui fut longtemps celui des gitans. C’est un quartier aux allures plus modestes que le reste de Séville mais il n’en reste pas très charmant. Quartier des artisans, nous avons la sensation d’avoir trouvé le Séville des Sévillans. La balade dans le quartier est plutôt sympa mais malheureusement je commence à avoir mal au ventre. Nounou a déjà la diarrhée. On rentre à l’hôtel. Séville c’est déjà fini pour nous deux !!

Le 31 au soir. La petite et moi sommes malades et incapables de quitter le lit. Jac tentera une sortie en fin de journée histoire de se trouver un repas digne de ce nom pour le réveillon. Mais à 21 h tout était fermé ou les restaurants étaient complets. Il finira par rentrer à l’hôtel, et mangera assis par terre à la lumière de la salle de bain quelques bêtises achetées à l’épicerie du coin tout en lisant l’équipe…

La grosse loose quoi !

Le lendemain, nous sommes en 2012. Nouvelle année, nouvelle ville : en avant pour Cordoue.

Conclusion :

Séville est une ville magnifique mais ne buvez pas l’eau du robinet… jamais… sous aucun prétexte !

3 comments
  1. Vany

    Je découvre ce article un peu ancien au détour de quelques cliques sur le blog
    Séville est probablement une des villes que je préfère au monde (bon j’ai pas vu ttes les villes du monde, donc ça peut changer ), mais je reconnais qu’elle est très vétuste dans bien des aspects et vous en avez fait les frais. C’est dommage

    1. mitchka

      oh mon Dieu, oui, il est vieux cet article, c’est un des premiers ^^
      On a eu de vilaines galères à Séville mais ça reste un super souvenir quand même, c’est même la ville que mon mari a préféré … comme quoi, la mémoire humaine est bien sélective 🙂

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