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biche à Gualala
CalifornieEtats-Unis

Relax, It’s Gualala Time #Californie

biche à Gualala

Et voilà, ça y est, on y est … LA CALIFORNIE …

Pour fêter ça, on va s’envoyer une petite chanson made in 90’s qui va nous rester dans la tête jusqu’à Noël !

Voilà ça c’était cadeau !! d’ici deux à trois jours, quand vous serez toujours en train de chantonner sous votre douche »Californie, California Loooovveeee », vous viendrez poster ci-dessous un (gentil) petit message d’insulte… et promis, je ne le prendrai pas mal !!

Revenons à nos moutons … Nous avons quitté Grants Pass (Previously on Fish & Child) très tôt (vraiment très tôt, avant 7h… on essaye de battre notre propre record d’heures de sommeil en retard) pour rejoindre le Pacifique, la Californie, les séquoias et la beuh en vente sur ordonnance.

Mais une fois n’est pas coutume on va faire un saut dans le temps, et nous allons zapper les séquoias dont je vous parlerai longuement dans un bristol. Pourquoi ce choix éditorial ? (oui j’ai bien envie de me la péter et de parler de « choix éditorial », j’suis moi chez ou j’suis pas chez moi?) Parce que les séquoias du Redwood National Park sont extraordinaires, oui vraiment : ils sont super vieux (dans les 1600 ans dans la Rockfeller Forest), ils sont super grands (plus de 100m de haut), ils dégagent une énergie incroyable (on comprend pourquoi les amérindiens pensaient qu’ils étaient habités par des esprits), mais vous raconter deux jours d’allées et venues dans les séquoias, bizarrement ce n’est pas des plus palpitant… j’ai bien essayé, j’ai le texte là mais franchement ça donne rien, c’est pourquoi je vous ferai un Bristol récapitulatif des principaux sites et des balades conseillées pour les familles (et j’vous jure c’est pas du luxe de vous filer 2 infos parce que trouver un Visitor Center ouvert dans le coin relève de l’Extrem Combat).

Je vais tout de même vous faire un petit récap’ de nos 36h sur la route afin que l’histoire se tienne.

Tout à commencé par un interrogatoire étrange :

Retranscription approximative – dialogue traduit de l’anglais au français dans ma tête, puis du français à l’anglais par google translate (je n’étais pas sûre de ma traduction « d’avocat »)

« Do you have some avocados or other vegetable in the car ? »

Jac me regarde, je regarde Jac, nous sommes pris de panique … avons nous acheté des avocats dans l’Oregon ???! J’en sais rien, je réfléchis vite, je repense aux dernières courses, qu’est ce qu’on a acheté, qu’est ce qu’on a acheté …QU’EST CE QU’ON A ACHETéééé ?

« Heu………………………………………………… »

« Do you have bought some avocados in Oregon ? »

« Heu… NO, NO… nothing »

« Ok, Welcome to California »

Voilà comment nous sommes entrés en Californie. C’est chelou, non ? En passant, je n’avais pas mangé d’avocat depuis des mois, mais sur le moment, je n’étais plus sûre de rien … quand un Monsieur dans un bel uniforme bien repassé vous arrête pour vous demander si vous transportez des fruits ou légumes, l’amnésie est immédiate tant sa requête est inattendue. Monsieur le Ranger (nous avons supposé à l’uniforme que c’était un Ranger) disposait d’un tableau avec tous les fruits et légumes qui n’ont pas le droit de passer en Californie, les avocats étant en tête de liste. Nous avons supposé beaucoup de choses concernant ce contrôle (limiter le développement de végétaux non autochtones ?) mais nous n’avons pas eu le fin mot de l’histoire, et si quelqu’un le connaît, qu’il nous le fasse savoir, nous serions heureux de mieux comprendre ce protocole.

Après cette conversation ô combien étrange, nous nous sommes aventurés sur une petite route faite de boucles et de nœuds très serrés, le tout dans la forêt et dans le brouillard…que du bonheur pour le conducteur et pour les estomacs des petites, qui avaient joué à celle qui mangerait le plus de GoGo Squeez (si vous n’avez pas lu les épisodes précédents sachez que ce sont les compotes en gourde américaines) en une demi-heure. Malgré la biche qui a traversé devant nous et les compotes avalées en masse personne n’a vomi ni paniqué. Et finalement, nous sommes arrivés au bord du Pacifique.

le Pacifique dans la brume - Californie

Après ça, il y a eu les séquoias…

Et entre deux parcs de séquoias, il y a eu Arcata.

Pourquoi Arcata ? Parce que tous les guides nous conseillaient  la ville d’en face, Eureka, pour admirer les maisons victoriennes (les plus photographiées de Californie apparemment) mais comme nous sommes des esprits contraires (au grand dam de beaucoup de nos proches), nous avons décidé de faire une halte à Arcata, connu pour ses habitants un peu originaux (j’avoue qu’ils ont des bonnes têtes de hippies à la retraite toujours entre 2 burning man).

Alors certes nous n’avons pas vu les maisons victoriennes mais nous avons découvert une petite ville très agréable, aux commerces dynamiques, joyeux et un peu décalés … et surtout Arcata c’est la ville des libraires, ouvrages neufs ou d’occasion, vous avez le choix ! En moins d’une heure nous avions déjà bien entamé notre franchise bagage !!

Que des livres nécessaires à notre survie …

Après les séquoias, Arcata, d’autres séquoias, et une petite pause à Fort Bragg, nous sommes arrivés à Gualala (true name : prononcé Walala).

Sur la carte, nos escales, ça donne ça :

Si le nom fait sourire, Gualala est surtout un merveilleux petit coin où il fait bon s’installer sur un banc face au Pacifique en oubliant que la terre tourne (souvent dans le mauvais sens en ce moment mais nous ne sommes pas là pour débattre de ce genre de chose même si je n’en pense pas moins … bref !!)… Et je dois avouer que depuis notre passage dans cette petite ville, j’y pense souvent. Quand j’ai le cafard, une putain migraine ou la gastro (ou parfois les 3 en même temps : oui oui j’vous jure ça arrive, je ne vous cache pas que ce sont des bad days !), je m’envole vers Gualala, et je me dis :

Relax it's Gualala Time

Autant vous dire que j’ai cherché ce panneau (accroché dans notre logement Airbnb) partout dans la ville, c’est à dire dans les trois magasins de Gualala ! Mais j’ai dû me résoudre à rentrer en France sans, alors j’ai pris une photo histoire de toujours m’en souvenir … (parfois, je m’attache à des trucs un peu idiots, je vous le concède)

Nous avons passé deux jours à glander ne rien faire au milieu des séquoias dans notre cabane, pompeusement nommée par les propriétaires « Le Petit Cottage »…en cinq minutes Joujou a retourné le « Petit Cottage » et moi, je me suis dépêchée de pourrir leur déco en enlevant les 2365 bibelots  joliment installés histoire de les sauver de l’ouragan.

Un jacuzzi !! Nous avions complètement oublié ce détail de la location quand nous sommes arrivés (en fait je ne suis même pas sûre que nous l’ayons su avant), et si sur le moment nous n’avons pas trouvé ça grandiose (nous ne sommes pas très spa), je dois avouer que par 15°C, aller se réchauffer dans les bulles ce n’est pas des plus déplaisant !!

Qu’avons nous fait à Gualala ? Et bien nous avons profité … Un voyage, c’est un peu une course contre la montre : on essaye de voir, de faire le plus de choses possibles dans un temps donné, jamais assez long. Et, parfois, nous finissons par oublier l’essentiel, respirer. C’est pourquoi, lors cette dernière étape avant San Francisco, nos derniers moments de calme avant la ville et le retour à la maison, nous avons stoppé la machine et avons glandouillé !

Le matin, sous un ciel gris, nous sommes allés nous balader dans le Gualala Point Regional Park …

… et c’était bien.

A midi, nous avons mangé dans un ancien saloon, le Gualala Hôtel, sur la rue/route principale de Gualala…

et c’était bien.

L’après-midi, nous nous sommes trouvés une plage nommée Walk On The Beach (est ce que ce nom est le résultat d’un manque d’inspiration ou d’un trait d’humour ? je m’interroge)

Et figurez-vous … que c’était bien aussi !!

Le soir (et le lendemain matin), Jac est allé pêcher … alors il faut savoir qu’à Grants Pass, il avait demandé quelques infos sur la Gualala River et on lui avait dit qu’il n’y avait pas de poisson en ce moment : il faisait trop chaud. Arrivé à Gualala, il a re-demandé des infos et on lui a re-dit qu’il n’y avait pas de poisson, la rivière venait d’être ré-ouverte à la pêche mais c’était une grosse erreur … Mais Jac, el hombre de todos los desafíos (comprenez « l’homme de tous les défits », un peu d’espagnol en passant ça ne fait pas de mal), a pris cette désertion des poissons comme une attaque personnelle et il est parti à la conquête de la Gualala River…

Gualala river

… et il n’a rien attrapé ! En même temps, quand on voit le niveau de la rivière, c’est pas non plus une grande surprise !!

Bref, Jac a rangé ses cannes à pêche déçu et fâché ! Prochaine fois on ira à Alaska, là bas, y’a du fish, Chéri 🙂

Après deux nuits entourés de l’odeur bienfaisante des séquoias (je kiffe ma phrase, pas vous ?), et après avoir nettoyé la voiture (étape obligatoire avant de la rendre vu l’état pitoyable dans laquelle nous l’avions mis), nous avons repris la route 1 jusqu’à San Francisco.

Golden gate

Et voilà, ici se termine, ou presque, notre épopée américaine … En 2016, je vous offrirais une balade dans les rues de San Francisco et quelques bristols histoire de compléter tout ça mais pour cette année c’est fini l’Amérique !!

5 comments
  1. Lili

    Il à l’air génial ce coin de Californie ! Les grandes forêts, c’est toujours chouette et la taille des arbres est impressionnante ! Pour nous déjà, alors pour les kids, quelle perception en gardent-ils du haut de leur 1.20 mètres (à la louche !).
    Et merci pour la chanson de M… dans la tête. C’est si vieux ce truc là 😉

    1. fish & child

      ma choupette ne fait pas encore 1m10, donc effectivement ils lui ont paru très grand ces séquoias !! mais toutes les forêts que nous avons parcouru aux USA nous ont laissé béats … elles sont exceptionnelles.
      nb : de rien pour la chanson, c’était mon cadeau de Noël 🙂

  2. Madeleine à bicyclette

    Ahaha l’histoire de la biche qui montre le bout de son nez, ton petit a du être tellement heureux! Je découvre tes photos (et ton blog) avec grand plaisir, car justement c’est au sud de San Francisco que j’ai exploré.

    1. fish & child

      Haha ! Merci pour ton commentaire mais c’est mon mari qui me disait vouloir voir une biche juste avant qu’elle apparaisse ! Et effectivement il était super content !! Et moi aussi! Notre fille de 4 ans par contre y a à peine jeter un oeil… Si au début du voyage elle était éclatée par les animaux qu’on croisait, à la fin, après plus du vingtaine de cervidés croisés, elle faisait la blasée !! J’vous jure les mômes d’aujourd’hui!!
      En tout cas bienvenue chez nous

  3. pixelsduboutdumonde

    Bon pas de message d’insulte pour le moment… 😉
    Ils sont vraiment impressionnants ces séquoias surtout quand on voit la taille que vous faites à coté des racines. O_o
    Haha l’histoire de la biche… Ton mari a essayer de faire la même chose avec une girafe ? (non mais on sait jamais hein ?)
    J’adore les photos avec la brume… Nous avions eu droit à une épaisse brume à San Francisco également lors de notre visite d’Alcatraz, vraiment impressionnant de voir à quelle vitesse elle enveloppe tout !

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