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Faja do Ouvidor - Sao Jorge (Açores)
Portugal

Sao Jorge – séjour sur le fil du couteau

Faja do Ouvidor - Sao Jorge (Açores)

Après quatre jours sur Pico, un ferry nous a déposés sur Sao Jorge : notre dernière étape. Une étape très attendue. Partout, les gens s’exclamaient de joie quand nous parlions de nous rendre sur cette île. « C’est superbe », « c’est sauvage », « c’est ce qu’il y a de plus beau »… Sao Jorge semblait beaucoup plaire à tous ses visiteurs.

Mais vous savez ce qu’il arrive quand vous pensez arriver au Paradis ?

Il vous tombe une grosse galère sur le coin de la gueule !

Changement de plan

Nous avons débarqué sur le mini port de Velas un peu avant 21 h, une heure un peu tardive, mais notre hôte airbnb devait venir nous chercher, aussi nous ne nous sommes pas trop posés de question. Mais voilà, à notre arrivée, point de pancarte avec notre nom, point de camionnette avec le nom de l’appartement, rien. Le port s’est vidé rapidement, et nous sommes restés plantés là comme des cons, oubliés de tous.

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Nous avons appelé notre hôte environ 1000 fois, puis nous nous sommes résolus à prendre un taxi pour nous rendre à l’appartement, mais sans être certains de l’adresse. Alors que nous montions en voiture, un autre chauffeur vient nous dire qu’il est courant que notre logeur oublie ses locataires !

Cette histoire commence à puer : le soleil se couche, les filles ont faim, j’ai des envies criminelles.

À notre arrivée à l’appartement, personne. Des voisines nous proposent de rester chez elles en attendant le retour du propriétaire, mais elles doivent sortir. Ne sachant pas si le propriétaire arrivera un jour, on décline leur offre. Jac cour jusqu’à un hôtel en haut de la rue : complet. Internet capte mal, j’arrive juste à envoyer un tweet à airbnb (presque diplomate) pour leur signaler la situation. Jac a récupéré une liste d’hôtels, on appelle… Nous appellerons sept hébergements avant d’en trouver un disponible.

Il est plus de 22 h 30 quand le taxi nous dépose à 5 km de Velas, dans le village de Santa Amaro.

La blague nous coûte 130 € la nuit + 15 € de taxi. Mes envies criminelles ne font que s’intensifier.

En arrivant, j’ai le (bon) réflexe de demander si la chambre est disponible plusieurs nuits : notre avion n’est que dans 4 jours, et nous savons que l’île n’est pas loin d’être pleine à craquer. Résultat : nous avons la chambre pour 3 nuits, ce qui nous laisse largement le temps de trouver une solution pour notre dernière soirée. La note est salée, mais bizarrement à presque 23 h avec deux enfants qui n’ont pas mangé, qui ont envie de faire de pipi et qui sont prêts à se jeter par terre en hurlant, vous êtes prêts à laisser un lingot d’or sur le comptoir s’il le faut.

Alors que nous posons nos valises dans la chambre, Jac reçoit un appel du propriétaire de l’appartement : s’en suivront 5 minutes de paroles censurées pour les – 16 ans.

Vous l’aurez compris, notre escale à Sao Jorge n’a pas commencé sous les meilleurs auspices.

Mais, le lendemain matin, le ciel est magnifique. Au réveil, j’ai un message d’excuse d’airbnb : ils nous remboursent notre location et la différence avec le prix de l’hôtel pendant 3 nuits. La journée commence bien. Jac récupère la voiture, et ô miracle, celle-ci, contrairement à nos locations précédentes, a un vrai moteur ! (ce qui s’avérera très utile !!). À 11 h, nous avons réglé notre problème de logement pour la dernière nuit. On peut enfin se détendre.

Grosse fatigue

Je vais être honnête, bien que la situation se soit arrangée rapidement, et que personne n’ait été tué dans cette mésaventure, je garde un souvenir assez mitigé de Sao Jorge. L’île n’est pas très grande (55 km de long pour 7 km de large maximum), mais Sao Jorge est une sorte de couteau posé sur sa tranche ; aussi chaque déplacement se fait sur le fil, puis en descente jusqu’aux nombreuses fajas qui la composent. Cette topographie rend l’île difficile à explorer, et chaque déplacement interminable… vous combinez à cette situation, des parents fatigués, et vous obtenez une découverte bancale !

Nous sommes arrivés à Calheta, par hasard, en cherchant un restaurant. Alors qu’il ne doit pas y avoir plus de 30 bornes entre notre hôtel et ce village, nous avons eu la sensation d’avoir fait trois le tour du Portugal. Aussi, avons-nous décidé de ne plus avancer, et de retourner sur nos pas tranquillement après le repas. C’est ainsi que nous avons fait le tour des lieux le plus accessibles de l’île, mais pas forcément les plus passionnants.

Le lendemain, le soleil étant toujours de la partie, nous nous sommes dépêchés de foncer vers les hauteurs de l’île pour aller randonner. Seulement… nous nous sommes préparés tellement vite, qu’une fois devant le départ du sentier, on s’est aperçus que nous n’avions pas nos chaussures de rando (#SuperLoosers).

paysage de Sao Jorge
Départ du sentier des lacs -_-

Devant notre déconfiture, nous avons suivi la route en quête de sens d’une idée pour la suite de la journée. Aussi incroyable cela soit-il, il faisait très chaud ce jour-là, et nous sommes allés noyés notre chagrin dans les piscines naturelles de la Faja do Ouvidor.

Nous serions bien restés un peu plus longtemps à barboter, mais le seul restaurant du village était fermé. Aussi, avons-nous dû remonter pour trouver de quoi pique-niquer (comme toujours : manger aux Açores relève du challenge !).

Une route en amenant une autre, nous nous sommes retrouvés à Faja dos Cubres : exactement là où je ne voulais pas aller ce jour-là ! 

Je m’explique : cette baie est superbe, mais elle est le point de départ d’une randonnée qui permet de rejoindre la Faja de Santa Cristo qui n’est accessible qu’à pied. Or ce jour-là (rappel) nous n’avions pas nos chaussures de marche, et il était trop tard de toute façon pour entamer la randonnée. Et je savais (parce que je connais bien mon mari) que Jac ne voudrait pas revenir le lendemain dans ce coin (perdu) (à sa décharge : la route qui y mène est longue et reloue).

L’organisation merdique aléatoire qui nous a amenés jusque là ne m’a pas permis de profiter du lieu comme il se doit. Et nous avons décroché le ponpon lorsque Nounou se retrouva nez à nez avec un (énorme) squelette de poisson sur la plage… s’en est suivi une crise d’hystérie dont seuls les enfants sont capables…

En quittant Faja dos Cubres, je commençais à me dire que Sao Jorge était l’escale de trop…

Bem vindo ao Paraíso

Il planait dans la voiture une tension trop lourde pour une famille en vacances. Nous aurions pu rentrer à l’hôtel directement et nous détendre dans la piscine, mais nous avions besoin de terminer cette journée autrement que dans l’hystérie générale…

Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés sur une route qui descendait en lacets étroits jusqu’à l’océan.

Je ne connais pas le nom de ce hameau. J’ai cherché sur Google Map, j’ai même scruté Google Earth, mais impossible de retrouver ce petit port dans lequel nous avons atterri. Quelque part, je m’en félicite : je ne pourrais pas être rendue responsable d’un accident !

Car, même nous, voyageurs de l’extrême aguerris sur les routes de Sao Miguel et de Pico, nous avons tremblé ! Jac, qui pourtant a l’habitude des routes de montagne, suait à grosses gouttes sur ces pentes à 70°, et lorsque nous avons laissé la voiture, nous n’étions pas d’une sérénité absolue.

Ce hameau fut l’une de nos plus belles découvertes sur Sao Jorge, si ce n’est pas la plus belle.

Les voitures ne pouvaient pas y circuler, aussi était-il plaisant de se balader le long de l’eau, l’air chaud nous caressant doucement. Et c’est ce que j’ai fait pendant que Jac et les filles copinaient avec les habitants du village dans l’espace baignade du port.

Je ne vous cache pas que devant les difficultés que nous avions eues à descendre, nous avons pris notre temps avant de remonter !

Mais il a bien fallu faire nos adieux à notre petit port… non sans avoir forcé Jac à s’arrêter pour faire une dernière photo souvenir (#CassePonpons)

Sao Jorge

Sao Jorge, au bout de la route

Le 3e jour, ragaillardis par notre découverte de la veille, nous nous sommes dépêchés de foncer vers les hauteurs de l’île pour aller randonner. Seulement… nous nous sommes préparés tellement vite, qu’une fois devant le départ du sentier, on s’est aperçus qu’il faisait un temps de merde pourri en fait ! (#SuperLoosers2).

Mais en éternels optimistes (ou parce qu’on ne se voyait pas passer la journée dans la Corsa), nous avons décidé de filer tout droit vers l’infini et l’au delà… soit au bout de l’île.

Il nous a fallu choisir un bout. Choix cornélien devant l’éternel : est ou ouest ?

Nous avons choisi l’est.

Alors que nous roulions tranquillement, j’ai vu un panneau « Faja dos Vimes ». J’avais cru comprendre que cette faja n’était accessible qu’à pied, mais apparemment, j’avais mal compris. Nous avons donc tourné.

Faja dos Vimes est bien accessible en voiture, mais il faut avoir un peu de temps devant vous : depuis la route principale, il vous faudra 20 minutes pour atteindre le chemin goudronné (nommer ça « route » serait déplacé) qui descend dans la baie… Quarante-cinq minutes plus tard, vous atteindrez ladite Faja dos Vimes… superbe… mais où il n’y a naturellement… RIEN. Ce qui vous obligera à faire la route en sens inverse pour vous nourrir si, comme nous, vous n’êtes (toujours) pas prévoyants.

Faja dos Vimes compte tout de même un café où nous avons pu boire un coup, manger deux chips, et discuter avec des Montréalais venus voir de la famille !

Une heure plus tard, nous avons retrouvé LA route, et avons filé vers Topo, qui nous a semblé bien plus loin que nous le pensions !

Mais la route était superbe.

Topo s’est révélée être un petit village très mignon… si on excepte la marre qui leur sert de « piscine naturelle » remplie de poissons (ultra) moches et d’algues mutantes.

Nounou a insisté pour se baigner dans ce bain de culture, mais elle a vite paniqué et Jac a dû rentrer à son tour, non sans mal, pour aller la chercher. J’aurais voulu avoir un karcher pour les nettoyer correctement quand ils sont sortis de là dedans ! [bonhomme qui fait beurk]

Nous avons repris la route une dernière fois, et une dernière fois nous sommes tombés nez à nez avec une barrière de brume, alors que 5 km plus loin, les gens barbotaient sous un soleil de plomb en compagnie des poissons moches : la magie du climat açorien.

barrière de brume sur Sao Jorge

Last !

Pour notre dernière matinée, n’ayant plus de voiture, nous avons simplement demandé à notre auberge de nous indiquer un lieu de baignade à proximité. Je passe sur le moment où nous nous sommes trompés de chemin pour nous retrouver dans une sorte de déchetterie… et où nos hôtes (les gens les plus gentils du monde), nous ayant vu, depuis la route, faire fausse route, sont venus nous récupérer en voiture pour nous conduire au « bon endroit ».

Non, non, nous n’étions pas mortifiés de honte du tout.

Et c’est ici, sur cette étroite plage de sable noir, que s’écrit la fin de notre voyage aux Açores. Sao Jorge, comme Flores, me laisse un goût amer d’inachevé… il me tarde déjà le jour, où nous ramènerons nos filles, plus grandes, randonner aux pieds de ces falaises.



Mini carnet pratique

Où dormir ? Où manger sur Sao Jorge ?

  • Testé et approuvé : l’hôtel Os Moinhos à Santa Amaro, notre solution de secours qui s’est avérée parfaite. Les chambres comme le restaurant offrent de belles prestations, en revanche les tarifs sont élevés (130 € la nuit à 4). Mon coup de cœur va à notre dernière auberge à Faja do Santo Amaro, la Résidencial A Quinta : l’auberge est en face de l’aéroport (mais il atterrit 2 avions par semaine en haute saison donc ça ne va pas vous gêner !), les chambres sont très propres, le rapport qualité/prix est excellent (70 € la nuit à 4 – petit déjeuner inclus), les propriétaires sont adorables, et leur restaurant compte parmi les meilleurs où nous avons mangé aux Açores.

Les autres lieux visités sont sur la carte.

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Derniers conseils

Comme vous l’avez compris, nous sommes passés à côté de la Faja de Santo Cristo… si c’était à refaire, je réserverai une nuit dans le hameau afin de faire la randonnée tranquillement et de profiter le soir de ce lieu emblématique sans le va-et-vient des promeneurs.

Je n’ai pas parlé de Velas, la « capitale » de Sao Jorge, car la ville ne m’a pas paru d’un intérêt démesuré, bien d’autres villages sur l’île valent le détour.

Enfin, comme je suis sur mon blog, je vais me permettre (si vous, vous le permettez) de donner mon avis : je ne crois pas que Sao Jorge soit l’île idéale pour des vacances en famille, elle est de loin la plus difficile à découvrir, les randonnées accessibles aux plus jeunes sont très rares, et au delà de notre manque d’organisation, qui a atteint ici des sommets, je ne crois pas que nous aurions pu faire beaucoup plus avec les filles.

 

 

4 jours sur Sao Jorge aux #Açores

28 comments
  1. Curiosity Escapes

    Un mix de malchance et d’organisation foireuse. Dommage, j’avais entendu que des retours enthousiasmants sur Sao Jorge, mais comme tu le conclu, c’est sûrement une île pas adaptée pour les enfants.

    1. mitchka

      oui, je pense que c’est une île top pour de la grosse rando, mais pas l’idéal avec des jeunes enfants. Après ça reste une merveilleuse destination, mais peut-être plus contrastée que les autres îles : un mode de vie rudimentaire au fond des fajas et des gros agriculteurs sur les hauteurs … c’était un peu étrange.

  2. LaDivia

    Et bien, que de péripéties ! Dommage que votre dernière étape ait été gâchée par une série de galères (j’aurais vraiment paniqué pour l’hébergement). Quant aux routes difficiles, c’est précisément ce qui nous avait dissuadées de louer une voiture à Madère.

    1. mitchka

      Oh beh on a méchamment paniqué pour le logement !! avec les 2 gamines sur les trottoirs, la nuit qui tombe, on était franchement à bout !! Après le reste c’est un problème d’organisation, mais je crois que nous étions trop crevés pour faire mieux ^^

  3. Itinera Magica

    La loose ultime mais photos sublimes oh yeah (ton blog me rocke le coeur). Comment puis je récupérer mon stock de gâteaux au chocolat ? Tu dois m’en devoir une trentaine environ. Merci.

    1. mitchka

      hahaha… quelle rockeuse !!
      pour les gâteaux, ils te seront livrés avec la licorne, mais il aura un supplément sur les frais de port du coup ^^

  4. lili

    Je me souviens bien de cet épisode avec le logeur absent Grrrr Et cette histoire de squelette de poisson ! Les enfants sont formidables. C’est vraiment un lieu magnifique.

    1. mitchka

      oui … à quoi se joue une journée … un pauvre squelette et tout part en quenouille …bref. c’est vrai que c’était magnifique 🙂

  5. Famille France-trotteuse

    Moi je dis quand ça veux pas ça veux pas y’a des moments comme ça en vacances où tous s’acharne et j’ai remarqué que c’est souvent dans les endroits où on te dit wouahhhh ouhhhh c’est un endroit merveilleux génialissime fantastique vous allez kiffer grave et finalement……non 🙂 🙂 Malgré tout les photos donnent envie toutes cette nature luxuriante c’est beau quand même.

    1. mitchka

      c’est exactement ça. bon je crois que nous commencions à fatiguer aussi, nous étions là depuis plus de 3 semaines, et la galère de logement nous a achevé. Mais oui, la nature était folle sur cette île !

    1. mitchka

      c’est une idée, j’en toucherai 2 mots à Spielberg s’il passe à Agde ! mais tu sais le pire dans tout ça ?? c’est que j’ai pas tout dit … j’ai même occulté les moments les plus WTF … je me suis dit que personne ne me croirait sinon ^^’

  6. Mart'In Trip

    alors, j’ai eu oublié mes chaussures de rando à mon auberge en partant mais les oublier alors que tu pars randonner, là t’as fait très fort! (#teambouletforever)
    En attendant les photos donnent quand même envie de piquer une tête!
    Et comme je dis tout le temps, toutes ces mésaventures ne sont qu’une raison de plus pour revenir! 😀

  7. cookieetattila

    Un voyage sans VDM (vie de merde), ce n’est pas vraiment un voyage. C’est fort le logeur qui oublie ses locataires… J’aime la note positive à la fin pour les randonnées futures 🙂
    J’adore la photo de la route embrumée au loin, super jolie !

    1. mitchka

      je suis complètement d’accord, et puis les souvenirs les plus tendres sont souvent ceux-là au final ^^
      nb: j’aime bien cette photo aussi, merci 🙂

  8. Gaetan Carbonnelle

    Pour info, la faja à la fin de la route qui descend très très fort (70 %) s’appelle Faja das Almas. Il y a d’ailleurs un resto sympa: Maré viva. Dommage pour Ouvidoor, vous étiez dans la moins belle des deux piscines; l’autre est selon moi une des plus belles de tout les Açores! Sur la route de Topo, vous auriez pu visiter la Faja de Sao Joao qui est une des plus jolie de l’île. Bref si vous y retournez, c’est avec plaisir que je vous conseillerai sur les coins immanquables de Sao Jorge.

    1. mitchka

      Merci de ces informations. En arrivant sur Sao Jorge, le fait que notre hôte n’ait pas été là, que nous ayons dû trouver un logement en catastrophe, a vraiment joué sur le reste du séjour. Nous avons eu beaucoup de mal à profiter, et nous avons quitté l’île assez frustrés … Sao Jorge mérite une 2e visite dans de meilleures conditions, c’est sûr 🙂

  9. Jean-Pol

    Bonjour. J’ai souri en vous lisant. Vous êtes passés en face de chez moi en descendant à la Faja das Almas.
    Sao Jorge doit s’apprivoiser…c’est un coin de paradis à découvrir en prenant son temps…
    Je vous souhaite à toutes et tous de beaux voyages.
    Jean-Pol

    1. mitchka

      Bonjour, je suis ravie de vous avoir fait sourire …. c’est un peu le but de raconter mes mésaventures ^^
      Vous avez bien de la chance de vivre à la Faja das Almas, c’est un lieu exceptionnel. La prochaine fois, nous viendrons sonner à votre porte 😉 Car nous reviendrons, c’est sûr. Nous en parlons tout le temps 🙂

  10. cotemariemecom

    Bonjour, Je suis en préparation d’un voyage sur l’ïle. Et j’en suis à me demander si une voiture est indispensable? Y a-t-il des bus pour aller d’un point à un autre et profiter des alentours?

    1. mitchka

      Bonjour, je suis désolée de répondre si tardivement, j’espère que ma réponse vous aidera tout de même. Oui la voiture est indispensable aux Açores. Ou au moins un scooter, ou un vélo si vous êtes sportive. Il y a des bus parfois, mais leur passage est anecdotique, il ne faut vraiment pas être pressé, mais alors vraiment pas !! Pour le coup, nous n’avions pas de voiture sur Faial, faute de disponibilité, et résultat, nous n’avons pas vu grand chose de l’île. Après, nous avons rencontré un couple qui avait fait toutes les îles à pied et en stop, ça se fait donc mais faut prendre son temps, ne pas être trop chargé, et accepter de bon cœur la météo très changeante. Tout dépend de votre situation et de comment vous imaginez ce voyage.

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